lundi 10 août 2020

Sur les traces du P.O.C

 


Souvenez-vous : dans les numéros 100 et 102 de Ferrovissime, Eric Hospital nous avait raconté la fin du réseau à voie métrique P.O Corrèze il y a cinquante ans. 
Aujourd'hui, il est toujours intéressant de partir sur les traces d'un réseau disparu. 
Par exemple, voir ce qu'est devenu la gare de Treignac, terminus de la branche Nord du réseau venant de Tulle, dont la photo était passée en page 77 du Ferrovissime n° 100. 
Le BV est toujours debout, en bon état. 




Côté cour, l'illusion d'une gare est là, avec l'inscription "entrée" au-dessus de la porte du vestibule. Seul, un module rouge vif accolé au pignon gauche intrigue. 






C'est en passant du côté de l'ancien faisceau de voies que l'on comprend : cette gare terminus à voie métrique est devenue le Centre de secours de Treignac et l'ancien BV a été intégré dans un ensemble moderne abritant bureaux et garages pour les véhicules de secours. 


Toutefois, la préservation du site se limite à l'emprise du Centre de secours. Au-delà, du côté des butoirs de l'ancien terminus, la gare est devenue une friche , mais l'ancien bâtiment des toilettes témoigne de son passé ferroviaire. 






Côté Tulle, la voie métrique est devenue une rue qui rejoint la route principale à un ancien PN.




La gare suivante est Le Lonzac (Corrèze). Et son BV est également préservé, bien que très modifié pour devenir le bâtiment d'accueil d'un EPHAD. 


Dans le jardin de l'EPHAD, ce vestige d'un château d'eau qui alimentait la chaudière des fameuses Mallet P.O.C. ! 







Les toilettes du Lonzac sont également toujours là ! 







Le bâtiment de garde du PN, qui voyait la voie métrique coupée la nationale, est devenue une maison privée individuelle. 




Et au-delà, l'emprise de la voie métrique continue sous la forme d'un chemin.

Texte et photos : Jehan-Hubert Lavie

1 commentaire:

  1. Des vestiges de ce fameux réseau conservés de façon original et à prendre en exemple

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