mercredi 16 avril 2014

Suivez en direct la fabrication de Ferrovissime n°69 !


Aujourd'hui, mercredi 16 avril, le n°69 de Ferrovissime est imprimé. C'est l'imprimerie Rectiligne qui assure ce travail dans son usine de Feytiat (Haute-Vienne).

Voici le making of de la naissance du numéro de mai/juin de Ferrovissime.



A l'origine du magazine Ferrovissime, il y a d'énormes bobines de papier amenées sur la rotative à l'aide d'un chariot élévateur. 







La rotative est mise en route. Le papier passe dans les blocs encreurs. 



Tout va alors très vite Dès l'encrage terminé, les pages de papier passent au four afin de sécher l'encre. L'impression en rotative est très rapide et le façonnage va être réalisé dans la foulée. 



Avant de quitter le poste d'impression, coup d'oeil au pupitre de commande des blocs encreurs. Ici, le nombre de boutons au centimètre carré n'a rien à envier au pupitre d'une BB 37000 ou d'un Régiolis ! Face aux commandes, les pages "tests" disposées pour le contrôle. Vous découvrez là l'étude de Jean-Michel Eich sur les G 2000 et le reportage de Vincent Cuny sur le Train Poste Autonome de Nancy. Beaucoup de livrées jaunes sur les véhicules illustrés, ce qui explique, sans doute, les traces jaunes laissées sur les machines observées précédemment. 




Plus loin, nous retrouvons nos pages à la sortie du four, se dirigeant vers le pliage.



Après pliage, Ferrovissime part sur un tapis roulant sous la forme de cahiers de 16 pages. 
En effet, Ferrovissime, comme auparavant Ferrovissimo et Correspondances, est un magazine composé de cahiers de 16 pages. Le nombre total de pages du magazine est donc forcément un multiple de 16 : 32, 48, 64, 80....
S'ajoute, à ces cahiers des pages intérieures, la "couv'", imprimée sur un papier différent de plus fort grammage, composée de quatre pages. Actuellement, Ferrovissime totalise 80 + 4 = 84 pages. 


Voilà, la visite s'achève sur cette vue d'ensemble de la salle des machines de l'imprimerie. La rotative est au fond à droite. 



Et l'avenir ? Il se dessine déjà... Pour en avoir une idée, il faut se diriger vers un autre atelier de l'imprimerie qui assure l'impression de certains livres, édités par LR Presse, à l'aide de cette rotative numérique à jet d'encre. 


L'impression numérique, efficace pour des livres, n'a, toutefois, pas encore trouvé sa pertinence pour imprimer les 20.000 exemplaires d'un magazine comme Ferrovissime. Mais un jour, peut-être ?... Et peut-être plus tôt qu'on le suppose?... Car, comme pour le chemin de fer, l'impression de la presse évolue vite ! 

Flash back... Année 1977... Les Editions Loco-Revue confient alors leurs publications à une imprimerie vannetaise qui fait appel à la typographie. Les textes sont composés au plomb à l'aide d'une machine lynotype (d'ailleurs, de marque américaine Lynotype!) qui date de 1914 (c'est écrit dessus) et qui fume - le plomb est fondu - comme une machine à vapeur... En moins de 40 ans, nous sommes passés d'une pratique primitive proche de celle de Gütemberg à une technique digne de l'univers de Star War...

Texte : Jehan-Hubert Lavie
Photos : Antoine Simon

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