vendredi 17 mars 2017

Michel LAVERTU nous a quittés

c/Michel Lavertu


Michel Lavertu nous a quittés lundi dernier dans sa 78e année. Il confiait ses photographies à Loco-Revue - et plus récemment à Ferrovissime - depuis plus de quarante ans. C'était un photographe qui privilégiait la qualité à la quantité. Il préférait travailler par thèmes : les locomotives de la Maurienne, les "Fers à repasser" de sa Lorraine natale, mais aussi, par le passé, la traction vapeur sur la Ligne 4 de l'Est et, en particulier, les 1-241 A, etc. 
Professionnellement, c'était un homme du rail puisqu'il dirigeait une entité du réseau des chemins de fer industriels Sacilor. Dans ce contexte, il a bien connu et côtoyé un membre de l'équipe Ferrovissime, Thierry Porcher qui lui rend hommage : 



"C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris hier ce décès, et je renouvelle mes condoléances à Christophe et à sa famille.

J’ai connu Michel Lavertu il y a près de 40 ans, alors que j’étais à l’Agence Commerciale de Thionville et qu’il dirigeait un service ferroviaire chez Sacilor.

Souvent entier dans ses convictions, qu’il défendait parfois sans ménagements, Michel avait un cœur d’or et savait être fidèle en amitié.

Sans être aussi connu que les anciens grands maîtres de la photographie ferroviaire comme Mertens, Laforgerie ou Fénino, Michel avait acquis une maîtrise remarquable de son sujet, grâce sans doute à la rigueur nécessaire à l’époque de l’argentique : un photographe prolifique devait néanmoins savoir déclencher à bon escient, sous peine de se ruiner en pellicules : c'est une bonne école ! Il avait un sens du cadrage, du site, du bon positionnement, qui justifie de le classer parmi les plus grands. Il avait aussi su prendre avec bonheur le virage du numérique, ce qui lui permettait d’exceller dans cette nouvelle manière de pratiquer la photographie ferroviaire.

Enfin, n’oublions pas qu’il avait publié, en 2002, un livre remarquable sur le chemin de fer de Wendel, un ouvrage de référence en la matière. 

Ses photos et ce livre nous permettront de nous souvenir de lui et de continuer à admirer son œuvre." 
Thierry Porcher  






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