lundi 27 avril 2020

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lundi 6 avril 2020

Ferrovissime n° 105 est là !


Sorti d'imprimerie comme prévu le 22 avril - l'heure, comme on dit au chemin de fer ! - actuellement en cours de distribution. Déjà parvenu le 24 chez des abonnées du 75, 78 et 92.











SOMMAIRE  ferrovissime FME 105




Histoire au présent
Les rames Omnéo Normandie entrent en scène
Le réseau Léman-Express est déployé intégralement
TGV-PSE, rame 01 : au revoir Patrick ! 
La grue KRC 1200 de TSO
BB 22200 : couleurs de Provence à Paris-Est
BB 15000 : bientôt le déclin en Normandie
Alstom, Bombardier et les autres
Médiathèque


Trésors darchives
Le Chef Mécanicien Sauvestre et les 141 E/F de Montluçon

Comment ça marche
Les évolutions de la technologie des LRS

Stars du rail
Il y a 20 ans, naissait en Vendée un drôle de TGV

Portrait du rail
Les BB 25150, ultime série de locomotives BB MTE

Coeur de métier
L’activité de la gare de Concarneau au fil du temps 

Gares et installations
Le pont tournant d’Aigues-Mortes

Matériel roulant dhier
Souvenirs des autorails De Dietrich
Les fourgons à huit portes Nord-Express de la CIWL

Des trains sous la loupe
1948 - 1958 : Regard sur les omnibus du Sud-Ouest












Sur les traces des voies métriques portugaises






020 T "monument" à Régua


Nous étions partis au Portugal munis d'une carte Michelin n°37 âgée de 40 ans et d’un Guide vert de la même époque. Avant le départ, mon ami Dieudonné- Michel Costes m’avait envoyé des photos qu’il avait prises sur les voies métriques portugaises à partir de la fin des années 1960. Pour ma part, j’étais venu voir ce chemin de fer d'un autre temps en 1978. Et c’est avec ces témoignages du passé que nous sommes partis sur les traces des voies métriques. Et des traces, il y en a !


Photo de D.M. Costes, prise en 1970, montrant une Mallet portugaise à Carrazedo en tête d'un MV





Par exemple, cette petite gare de Canédo, pas loin de Guimaraes. Comme en France sur les lignes déferrées, elle a été vendue à un particulier mais elle a conservé son aspect primitif de bâtiment voyageurs. Elle est située sur une voie verte. Nous avons vu plusieurs voies vertes au Portugal.


L'ex-gare de Canédo



Régua était une importante gare d’échange entre voie large ibérique et voie métrique. La voie large est toujours bien vivante. Par contre, la voie métrique n’est plus exploitée.



le faisceau à voie ibérique en exploitation actuellement et ci-dessous, les voies métriques






Toutefois, le faisceau de voies en gare (4 voies terminus et nombreuses voies de 
service), tout comme l’ancien dépôt vapeur sont toujours debout. Les bâtiments du dépôt, notamment, permettent d'imaginer à quoi ressemblait cet établissement à la grande époque de la vapeur.



L'ancien gril du dépôt
Bâtiments administratifs aujourd'hui abandonnés


Régua a aussi ses fantômes : trois locomotives Mallet qui rouillent silencieusement. Sans doute ont-elles été proposées à tous les réseaux touristiques d’Europe. Le Portugal en voulait-il trop cher ? Je l’ignore... Il y a aussi un demi-autorail Alsthom bien plus récent mais qui est aussi rouillé que les locomotives à vapeur.




Outre les trois Mallet et le demi-autorail, une petite 020 T est conservée à Régua comme monument du passé.






Pour comprendre l'évolution sidérante du Portugal en moins d'un demi-siècle, rien ne vaut la visite de la gare de Braga que j'avais vue, aux lendemains de la Révolution des oeillets (25 avril 1974), comme un symbole du chemin de fer old-timer. Le nouveau BV, qui préserve néanmoins l'ancien, a franchi deux siècles !



La gare de Braga, enserrant, à droite, l'ancien BV
Autre exemple frappant, la gare de Guimaraes. Connue comme le « berceau de la nation portugaise", le centre historique de Guimaraes est inscrit au patrimoine de l'UNESCO . Dans les années 1970, sa gare offre à l'amateur un véritable musée du rail. Aujourd'hui, Guimaraes est pourvue d'une gare modernisée  qui reçoit des trains pendulaires à grande vitesse.

L'intérieur de la gare avec ses quatre voies en impasse. A quai, une rame pendulaire. 


Alors, pour observer des vieux trains au Portugal, rien ne vaut un détour, à proximité de Guimaraes, par le Musée d'Arco de Baulhe.


Le musée est établi dans l'ancienne gare préservée d'Arco de Baulhe


Arco de Baulhe est une ancienne gare terminus d'une ligne à voie métrique. Après fermeture de la ligne, une exploitation touristique a tenté de se mettre en place. Sans succès. Du coup, la ligne - déferrée - est devenue une voie verte. Par contre, la gare terminus a été préservée intégralement : BV, halle, voies, aiguilles, pont tournant, remises du dépôt, tout est complet. Et Arco est devenu un musée. Le gardien assure la visite - gratuite - et la vente de la boutique. Au total, une locomotive à vapeur 020+020 T, un autorail, cinq voitures voyageurs et autant de wagons sont restaurés et préservés. On peut photographier sans problème !


La gare-musée d'Arco côté voies.

Cette Mallet Henschel und Sohn a été construite à Cassel en 1908 sous le n°8914



Non, cette citerne (portant encore son numéro UIC!) n'est pas une maquette en 0m mais un wagon ayant circulé jusqu'à la fin des voies métriques portugaises. 

Trois wagons sont garés au droit de la halle, comme autrefois.

Intérieur d'une voiture à plateforme ouverte. On se croirait aux CFD ! 



L’autorail d’Arco est unidirectionnel. Motorisé par un moteur à essence 6 cylindres Chevrolet, c’est une pièce de choix.


Cet autorail à moteur Chevrolet circulait encore dans les années 1970! 


L'agent de conduite de l'autorail se trouve à proximité des voyageurs de la classe supérieure


Banquettes en bois pour la 3e classe dans l'autorail !






Voilà qui donne l'envie d'aller faire un tour au Portugal quand des jours meilleurs seront revenus !

Texte et photos : Jehan-Hubert Lavie

VFLI relocalise à Creutzwald

c/VFLI

Opérateur ferroviaire du Groupe SNCF, VFLI déménage en Région Grand Est. La troisième entreprise ferroviaire française (9 millions de tonnes de fret transportés et 150 millions d’euros de chiffre d’affaires) relocalise son centre régional opérationnel Nord-Est ainsi que son centre agréé de formations aux métiers du ferroviaire sur le site de Lormafer à Creutzwald, en Moselle. Ces deux structures étaient jusque-là implantées à Freyming-Merlebach, déjà en Moselle. Les 28 salariés assurant la gestion des différentes activités opérationnelles de VFLI dans le Nord-Est ainsi que les 116 salariés qui viennent chaque année dans ce centre dédié aux différents métiers du ferroviaire travailleront désormais dans 630 m² de bureaux entièrement rénovés.