vendredi 5 juillet 2024

Au sujet des wagons à chaux SVy

 


Bien connu sur le forum de Ferrovissime, Francis Albert est un spécialiste des wagons de marchandises. Il nous apporte ici des compléments d'informations sur deux types de matériels étudiés dans la rubrique Matériel roulant d'hier de Ferrovissime 130, actuellement en kiosque. Cette rubrique concerne les wagons à chaux SVy employés dans la métallurgie. 

Wagon réhausses levées. (Document collection F. Albert)

Wagons CFMCF

Ces wagons sont tous d'Ex-STAPS (Société de transbordement au port de Strasbourg). Ces 175 wagons STAPS d'origine CFMCF ont été rachetés par la STEMI. Ce sont des wagons convertibles ayant une double capacité à l'origine, dans le but de réduire les retours à vide entre la sidérurgie et les houillères de Lorraine et le port de Strasbourg (Rehausses levées pour le charbon et rehausses baissées pour le minerai).



Wagon réhausses baissées. (Document collection F. Albert)

Remafer est à l'origine les ateliers d'entretien appartenant à la STEMI et situé à Reims, c'est la raison pour laquelle tous les wagons STEMI sont basés à Reims (gare d'attache). Notez aussi qu'une tranche identique de 62 wagons sans frein a été construite par ARBEL. Ces quantités datent de l'inventaire de la SGW de 1954.

Le 12,48m par rapport au 12,46m d'origine provient du changement de tampons de 580mm par 590mm. Les bogies sous le wagon page 77et 78 ne sont pas des Y7 (Nord-Est) officiels mais une variante maison de la CFMCF avec une entretoise qui relie les 2 boites d'essieux d'un coté.

Ces wagons ont été reproduit en H0 par VB.




Wagon Arbel  (Document collection F. Albert)

Wagon Dyle

La raison sociale sur les wagons Dyle et Bacalan c'est Lorraine Escaut ou La Chiers ou Nord–Est (donnés comme tel sur l'inventaire de 1954). Ma préférence va à Lorraine Escaut car cette société deviendra USINOR.

Notez aussi que les couvercles ne sont pas la seule chose à faire pour transformer un tel wagon en transport de chaux, il faut aussi mettre des étanchéités par chicanes sur les trappes de déchargement.

Texte : Francis Albert

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