vendredi 28 juin 2013

Commission Mobilité 21 : les LGV sacrifiées

En gare de Rennes, juin 2013 / (photo : Jehan-Hubert Lavie)

C’est finalement le 27 juin qu’ont été dévoilées les propositions de la commission Mobilité 21, présidée par le député-maire socialiste de Caen, Philippe Duron.

Confronté aux restrictions budgétaires, l’ambitieux Schéma national des infrastructures (SNIT) né du Grenelle de l’environnement, qui prévoyait de dépenser 245 milliards d’euros les 25 prochaines années pour réaliser 70 projets routiers, ferroviaires et fluviaux, a été abandonné par l’actuel gouvernement.

Il sera remplacé par une liste de neuf projets prioritaires à engager avant 2030, et encore à condition que des financements nouveaux, en particulier provenant de l’écotaxe, soient dégagés. Parmi ces projets prioritaires, figurent l’amélioration des nœuds ferroviaires parisiens, lyonnais et marseillais mais des projets de LGV comme Marseille – Nice, Paris – Orléans – Clermont – Lyon, Bordeaux – Hendaye, Montpellier – Perpignan et Lyon – Turin sont repoussés aux calendes grecques. Pour ces trois dernières relations, c’est un coup d’arrêt porté au réseau européen à grande vitesse en train de se constituer, pour le plus grand bénéfice de l’avion, qui sera donc in fine le grand bénéficiaire de ces décisions discutables !

Jean-Pierre Malaspina




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